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Immobilier : Prix, crédit et pouvoir d’achat

Publié le 19/07/2019

 

Les spécialistes ne l’avait pas forcément prévu, par prudence peut-être, ou tout simplement parce que la réalité dépasse les scénarii les plus optimistes ? Peu importe au fond pour les acquéreurs de l’été. En effet, c’est plus que jamais le moment d’acheter !

 

Des taux d’intérêt d’emprunt toujours plus bas

Le refrain n’est pas nouveau mais la mélodie n’en finit pas de résonner aux oreilles des candidats à l’acquisition, tel un tube d’été : les taux d’intérêts d’emprunt immobilier ont encore baissé en juin, avec un petit 1,25% de moyenne. Autant dire que les ménages français s’endettent quasiment au taux de l’inflation quand ce n’est pas à un niveau inférieur : 1, 17% sur 20 ans de moyenne et même 0,93% sur la même durée pour les meilleurs profils. En bref, emprunter pour acquérir un bien permet même à certains de gagner de l’argent.

 

Les raisons d’une telle aubaine

Merci à la Banque Centrale Européenne, auprès de laquelle les banques empruntent depuis trois ans à un taux équivalent à…0%. Elles peuvent ainsi faire profiter leurs clients et appliquer une politique de taux d’intérêts bas, qui devient par ailleurs pour elles une véritable stratégie commerciale.

A noter que ces conditions exceptionnelles sont également le moyen le plus efficace d’amortir une hausse des prix qui, elle aussi, est bien réelle, entraînant un risque de blocage du marché. Au contraire, cette faiblesse récurrente des taux d’intérêts d’emprunt a pour le moment permis de compenser et de préserver le pouvoir d’achat immobilier des ménages, surtout en période de disette du côté des aides publiques au logement.

Mieux encore : elle rend le marché accessible à nombre d’entre eux, notamment les primo-accédants et les jeunes qui en sont généralement rapidement exclu en période de hausse des prix.

 

Un allongement de la durée des prêts

C’est encore une bonne nouvelle pour les jeunes acquéreurs entrant sur le marché mais aussi pour bien d’autres : décidément très généreuses, les banques jouent sur tous les leviers pour s’attirer de nouveaux clients, acceptant pour cela des financements sur des durées bien plus longues, allant même au-delà des vingt ans, jusqu’à vingt-cinq et parfois plus. De même, elles s’avèrent aussi plus souples sur le montant des apports. Les signaux sont décidément au vert pour les primo-accédants.

 

Renégocier son crédit

Excellente période pour des démarches de révision d’un prêt en cours évidemment. Sous réserve toutefois de remplir quelques critères pour que la donne soit plus favorable : d’une part, se trouver dans la première période de remboursement, avoir un solde de plus de 70 000 € à rembourser et pouvoir bénéficier d’un taux inférieur de 0,7 à 1 point entre le nouveau crédit et l’ancien. Un calcul à faire méticuleusement pour faire une bonne affaire.

 

Demain ?

Même si ils semblent atteindre (quand même) leur plancher, les taux pourraient continuer à baisser, y compris à la rentrée.

Voilà un contexte décidément radieux pour les candidats à l’acquisition qui, au lieu d’être cigales, pourront devenir fourmis tout l’été !

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