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Vivre (au vert) à Colombes : le Parc Pierre-Lagravère (92700)

Publié le 29/04/2016

 

Même si la météo, pour le moment peu clémente, méprise totalement nos envies printanières, sandales, tee-shirts et robes légères, il n’en reste pas moins que le printemps est là. Les jours sont plus longs et nous ne pouvons résister à notre besoin de prendre l’air, de flâner et de retrouver la nature en plein éveil. Avec ou sans pull, les parcs et jardins nous attirent irrésistiblement. Et ça tombe bien car Colombes ne manquent pas de ces espaces où domine la couleur verte, pour le plus grand plaisir de ses habitants.

Ils se nommentEdgar Quinet, Denis Papin, Victor Basch, Auguste Renoir, etc.  Sept squares et deux parcs se partagent le territoire colombien, auquel il faut ajouter La Coulée Verte. Cela laisse le choix pour une pause déjeuner ou une longue promenade. De quelques moments à une journée, on peut voir la vie en vert à Colombes et tout particulièrement au Parc Pierre-Lagravère. Car sur ces 26 hectares, ce parc départemental des Hauts de Seine a de nombreux atouts pour plaire à tout le monde.

 

 

Un peu d’histoire

Somme toute assez récent, le Parc Pierre-Lagravère résulte du rattachement de deux îles aux rives de la Seine. Autrefois étaient les Iles Marante et du Moulin-Joly.  Un nom pareil évoque bien sûr l’existence d’un moulin. Lorsque Jacques-Roger Lecomte, éminent procureur parisien achète le domaine en 1750, il décide de faire aménager un parc qu’il veut à l’anglaise. Agrémenté de cascades, de vastes pelouses et d’espaces boisés ainsi que d’une ménagerie, le lieu attire la belle société du 18ème siècle. Evidemment, la période révolutionnaire mettre fin à cet art de vivre. Déclaré bien national et ensuite vendu, le parc passera par des mains successives qui petit à petit le défigureront quelque peu, abattant des arbres et le fameux moulin.

Au cours du XIXème siècle le site sera morcelé afin d’en faire des zones d’élevage et d’agriculture. En 1837 arrive à Colombes le chemin de fer, et avec lui de nouveaux visiteurs dont des artistes tels Monet, Caillebotte ou Maupassant. Ces artistes d’un nouveau genre, adeptes des ateliers en plein air, viennent chercher l’inspiration sur les bords de Seine dont la beauté est admirable.

Tout chavire (pourrait-on dire) en 1910. Le débordement de la Seine et la grande crue historique noient le site et certains quartiers de Colombes.

Le Parc dans sa configuration actuelle voit le jour dans les années 1970 sur décision du département des Hauts-de-Seine. Il ne prendra le nom de Pierre-Lagravère qu’en 1985.

 

Réaménagements en 2015

En 2014 déjà, des travaux avaient été entrepris afin d’ouvrir deux  nouvelles sorties à chacune des extrémités du parc. En 2015, l’opération s’est poursuivie, compromettant un peu la sérénité estivale.

Elle concernait les berges de Seine. Au programme, réfection de l’aire de jeux pour enfants, création d’une zone « solarium »en bois, de quatre nouvelles entrées sur les berges et enfin, construction de murs délimitant les accès au parc côté Seine. Ce qui équivaut à séparer le parc de la Seine. Et pourquoi ? Pour préserver la fameuse « Promenade bleue » dont une portion de 2 kilomètres dépendaient jusqu’alors des horaires du parc. Ainsi décloisonnée, c’est maintenant 9 kilomètres qui s’ouvrent d’une seule traite aux promeneurs qui marchent, courent ou pédalent !

 

Les points forts du parc

  • Les bords de Seine : une promenade bucolique au Parc Pierre-Lagravère prend des allures fluviales. Tout en longueur, s’étirant entre le Pont de Bezons et Colombes , ce parc entre eau et nature offre un vrai moment de dépaysement ;
  • La variété de sa végétation : si la butte, que l’on atteint par deux passerelles situées juste au-dessus de l’A86, est artificielle, elle a été plantée d’arbres de nature forestière qui forment aujourd’hui un véritable écran naturel derrière lequel il fait bon s’isoler. En contrebas, des massifs densément boisés alternent avec de vastes pelouses dont certaines traitées en prairies, et le parc laisse admirer un grand nombre d’espèces végétales et d’arbres. Marronniers, platanes et charmes, arbustes à fleurs ou aux feuilles chamarrées et colorés composent un vrai paysage propice  à la flânerie.
  • Se promener mais pas que : bien sûr c’est son but premier. Le Parc Pierre Lagravère offre à ses visiteurs un lieu privilégié où se détendre et se promener loin de l’urbanisation. Mais il répond aussi aux attentes des moins contemplatifs, pour lesquels loisirs et détente rime avec activités sportives.  Ainsi de la piscine olympique municipale aux courts de tennis (10 au total dont 5 en extérieur) en passant par la patinoire – où s’entraînait Philippe Candeloro, excusez du peu- chacun peut trouver de quoi s’occuper, sans oublier les aires de jeux pour enfants et la piste cyclable.

 

En un mot, le Parc Pierre Lagravère de Colombes a tout bon pour vivre pleinement les belles journées de printemps, 1er mai, Ascension et Pentecôte comprises !

 

 

Parc Pierre-Lagravère

Rue Paul Bert à Colombes (92700)

 

Horaires d’ouverture :

Du mois d’Avril au mois d’Août : de 7h00 à 20h30 – Mai, juin et Juillet, fermeture à 21h00.

Bon à savoir : il existe aujourd’hui des visites guidées gratuites du parc. Renseignements au 01 41 13 03 88

 

 

 

 

 

 

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