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Bilan et perspectives : l’immobilier fait de la résistance

Publié le 08/01/2021
Résilient le marché immobilier ? Sans aucun doute si l’on considère son état à la fin d’une année sous haute tension sanitaire et économique. Quel bilan sur 2020 et qu’attendre de 2021 qui s’ouvre sur de nombreuses incertitudes ?

 

L’Immobilier, « miraculé » de l’année COVID

C’est le terme employé par le Président de Century 21 France Laurent Vimont, pour résumer la situation du marché immobilier lors de la récente conférence de presse de début d’année, traditionnel rendez-vous du réseau avec les médias.

Après huit semaines d’arrêt total de l’activité lors du premier confinement puis quatre semaines de ralentissement significatif en novembre, le marché immobilier a gardé santé et dynamisme malgré la gravité de la situation globale, ne chutant que de 12 % là où un bon 25% aurait été légitimement probable au regard des contraintes multiples imposées par la crise sanitaire.

 

De belles capacités d’adaptation

Lors du premier confinement, les spécialistes y allaient bon train en analyses : comment le marché immobilier allait-t-il réagir ? Les Français allait-il renoncer à leurs projets et les prix s’effondrer ?

 La réponse est arrivée rapidement : oui le marché a bien réagi et non, résolument, les ménages ne sont pas détournés de leurs rêves immobiliers. Bien au contraire, plus que jamais la Pierre a fait valoir toutes ses vertus : sécurisante (acquérir sa résidence principale ou investir en locatif pour l’avenir), stable et pérenne (au contraire de placements financiers soumis aux soubresauts d’une prévisible crise économique).

Bref, à l’orée de l’été, acquéreurs et vendeurs se sont hâtés de rattraper le temps perdu.

Un scénario qui ne s’est pas reproduit à l’identique au second semestre alors que les fins d’année sont traditionnellement des périodes où l’activité se fait plus lente. Sans doute aussi que l’interdiction des visites en a découragé certains.

Crise sanitaire et perturbations économiques n’auront donc pas eu raison de l’appétit des Français pour l’Immobilier.

 

Une révision des critères

C’est l’impact confinement. Enfermés pendant des semaines, les ménages ont regardé leur habitat sous un autre angle. Sortis de là, les envies de plus grandes surfaces et d’extérieurs se sont matérialisées par quelques nuances.

Les Français ont acheté plus grand et en toute logique, la progression des prix a été plus forte pour les maisons que pour les appartements., avec des prix records sur l’Ile de France, nouveau point d’attraction des cadres moyens, supérieurs et professions libérales, n’hésitant pas à quitter la capitale pour un jardin ou une belle terrasse, assortis de mètres carrés supplémentaires.

Côté investissement locatif, si une chute significative a pu être constatée au premier semestre, le second a favorisé un rattrapage avec au bilan de l’année 2020, près de 30% de transactions réalisées à ce titre sur l’ensemble de l’hexagone.

 

De l’avantage des taux bas

Après une hausse éphémère au mois de mai, les taux d’intérêt d’emprunt se sont maintenus à des niveaux extrêmement faibles, un soutien efficace à la demande malgré des conditions d’octroi des crédits nettement durcies. Grands gagnants : les cadres et professions libérales mais également les séniors de plus de 60 ans. En revanche, ouvriers, employés et surtout primo-accédants ont cruellement pâtis de l’intransigeance des banques sur un marché où la hausse des prix s’est maintenue, même à un rythme moindre que si l’année 2020 avait été normale.

Les ménages en mesure de le faire n’ont donc pas hésiter à actionner le levier du crédit sur des durées allongées pour réaliser leurs projets immobiliers.

 

2021 ?

Outre une crise sanitaire qui n’en finit pas de durer plane aujourd’hui l’ombre d’une crise économique d’envergure.

Mais bien malin celui qui aujourd’hui se lancerait dans de péremptoires analyses sur ce que sera l’année 2021. Obéissant plus à la loi de l’offre et de la demande qu’aux critères purement économiques, l’Immobilier a démontré, au cœur d’une crise sanitaire inédite, sa capacité de résilience et les français leur capacité à s’adapter et rebondir en fonction des circonstances.

La Pierre reste plus que jamais un placement sûr et un projet de vie porteur d’espérance.

Comme le précise Laurent Vimont, l’assouplissement des conditions d’octroi des crédits anoncés à la mi-décembre est « une bonne nouvelle » pour l’Immobilier et un « signal positif envoyé aux Français ».

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